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Chaque année, pour marquer la Journée Internationale pour les Droits des Femmes le 8 mars, le Centre de Développement de l’OCDE organise « March On Gender », une initiative qui consiste en un mois de discussions et d’événements axés sur l’égalité Femmes/Hommes (F/H).  

Dans ce contexte, la journée du 27 mars dernier fut dédiée aux inégalités F/H dans l’entrepreneuriat avec l’organisation d’une conférence intitulée « Time to unlock the potential of women entrepreneurs ».  

Son objectif : explorer l’importance des femmes entrepreneurs et le rôle des politiques publiques dans la libération de leur potentiel.

En effet, même si les femmes ont un grand potentiel d’innovation, de création d’emplois et de changement social (le PIB mondial pourrait augmenter de 2% par an si les inégalités F/H dans l’entrepreneuriat étaient supprimées), elles sont sous-représentées parmi les entrepreneurs. Cela est dû, entre autres, au déficit de financement auquel elles font face (le déficit de financement est de 3 milliards de dollars entre entrepreneurs hommes et femmes dans le monde – Anne Ravanona, Fondatrice et Directrice Générale de Global Invest Her) mais également à leur peur de l’échec (52% des femmes contre 42% des hommes indiquent que la peur de l’échec les empêcherait de créer une entreprise, Gabriela Ramos, Directrice de Cabinet du Secrétaire général de l’OCDE et Sherpa pour le G20). Une table ronde éclairante avec des intervenants inspirants parmi lesquels Chiara Condi, Fondatrice et Directrice Générale de Led By HER, association dont l’action a été labellisée Bleu Blanc Zèbre.

Led By Her encourage l’entrepreneuriat féminin en offrant à des femmes vulnérables (victimes de violences ou toutes sortes d’exploitation) un accès à la formation et aux outils nécessaires à la réussite de leurs projets. L’association organise également des événements pour promouvoir l’entreprenariat féminin et inspirer toujours plus de femmes.

À l’occasion de cette conférence et forte de son expérience, Chiara Condi a rappelé que « les femmes ne sont pas le problème ! » et qu’il est désormais temps d’impulser des politiques publiques fortes pour changer de culture.