"

Retour sur les échanges du mercredi 5 juillet 2023 lors du zébinaire « Animer vos communautés et faire fonctionner vos communautés ! »

Vous avez du talent pour animer vos communautés et faire fonctionner vos communautés ! 

Voici les 3 axes qui ont émergé de vos expériences :

  • Valider les besoins individuels et s’aligner sur le sens

Gabin : Accompagner une montée en engagement par une action porteuse de sens
Julie : Valider les besoins individuels nécessaires à l’intégration de la communauté
Sam : Rassembler autour des porteurs de projets et de leurs histoires pour fédérer et faire venir. 

  • Faire participer les membres dans un cadre clair et faire émerger des synergies

Audrey : Vivre un modèle d’organisation différent qui suscite l’engagement.
Capucine : Laisser la place et la parole aux participants pour créer des liens naturels.

  Claire : Faire émerger des synergies entre les membres du réseau (en vue de créer des projets autour de compétences individuelles).
Leïla : Accompagner des parcours d’ambassadeurs pour redonner au collectif
Lo-Anne Gaydu : Donner de l’autonomie aux membres tout en posant un cadre clair (pour servir la rencontre dans le cas précis de l’exemple).
Nabila : Laisser à la communauté la capacité d’auto-détermination accompagnée. Co-construction d’un but commun !

  • Partager des moments d’expérience intenses, réguliers et conviviaux (notamment en physique)

Charlotte : Vivre une expérience collective.
Jason : Capitaliser sur la régularité pour rassembler autour d’un but commun.
Jeanne : Puiser de l’inspiration auprès de ses pairs dans un cadre informel. (notion de faire tomber les masques)
Margot : Partager régulièrement un moment de convivialité pour créer des liens naturels.

  Nada : Créer un moment d’expérience intense et riche autour des mêmes valeurs pour encourager la mobilisation future.
Pauline : Choisir les « bons » moments et créer les conditions de rencontre pour la communauté

Jasmine Castay – Kimso : Quand faire une mesure d’impact ?

Le terme “impact social” est maintenant très utilisé, on pourrait presque dire galvaudé. De nombreuses définitions existent, données par plusieurs organismes (UE, OCDE, …). Il faut donc s’accorder sur ce dont on parle lorsque l’on aborde le sujet, pour éviter toute mésentente. La définition retenue par le cabinet est la suivante  : “L’ensemble des conséquences qu’une action va produire sur l’ensemble des parties prenantes (au sens large) “. Au sens large, signifie que l’on prend en compte bien sûr les bénéficiaires, mais aussi les bénévoles et la société.

Les avantages diffèrent en fonction du stade auquel on procède :

  • Commencer très tôt permet de se poser les bonnes questions dès le départ, par exemple : « quel est mon impact potentiel ? » ou « sur quelles parties prenantes ? »
  • Au départ, les entretiens permettent d’avoir une compréhension très fine de ce que l’on produit. Quand on a pas encore forcément la matière pour produire des données statistiques fiables, le nombre de bénéficiaires étant encore faible, c’est un très bon moyen de savoir si l’on va dans le sens que l’on s’était fixé au départ.
  • Par la suite, les données chiffrées parlantes permettent de s’adresser à des financeurs, et peuvent aussi être utilisées dans des logiques de plaidoyer.

[question public] Quel est le coût d’une telle démarche ?

  • Celui-ci peut beaucoup varier en fonction du degré d’externalisation. Est-ce que le cabinet va procéder de A à Z, ou simplement apporter un regard extérieur sur tel ou tel point d’une démarche réalisée en interne ?

[question public] Comment valoriser la mesure d’impact ?

  • Faire la démarche avec les premiers concernés, qu’ils s’approprient la mesure
  • quels éléments, à quels arguments les personnes visées vont-elles être sensibles, trouver des “alliés” pour construire un argumentaire, “fonctionner par cercles concentriques”

[question public] quelles sont les méthodes les plus utilisées par les cabinets pour collecter des données ?

  • l’entretien semi-directif : On commence par établir une trame d’entretien, en fonction de ce qu’on veut faire ressortir, des informations que l’on recherche. Les questions doivent être ouvertes pour permettre à la personne interrogée de s’exprimer librement tout en la guidant.
  • Les méthodes quantitatives : par indicateurs, par comparaisons, comme cela a été fait par Voisins Malins, monétaires (SROI et l’analyse coût-bénéfice).
  • Le plus souvent, on pioche dans ces options, en fonction des besoins, de là où on en est dans la démarche/dans le projet, pour aboutir à un mélange ; les indicateurs qualitatifs et les verbatims complètent les données quantitatives.